Nazca

Nazca et ses fameuses lignes, sauf que nous, on ne se paie pas le survol en avion...trop cher, on se contente de la vue depuis une petite colline et un mirador prévu pour cela. Cela permet seulement de voir quelques figures et lignes mais cela donne l'idée générale.

Après quoi nous bivouaquons devant l’hôtel de luxe Nazca Lines. Il dispose d'un petit planétarium dans lequel il diffuse un documentaire en français (séance tlj à 18h) sur les lignes et géoglyphes découverts et préservés par une allemande Maria Reiche qui vécue pendant plus de 50 ans au Pérou.

En traversant l'hotel pour nous rendre au planétarium, nous remarquons une superbe piscine...c'est décidé demain c'est repos et baignade....et après-demain aussi!

La côte Pacifique du Pérou

Après quelques jours passés à Arequipa, nous voilà reparti en direction de la côte péruvienne.
Notre point de chute est Puerto Inca: un site inca en bord de mer où l'on trouve un camping.
Au premier abord, cela semble bien sympathique mais la problématique est qu'il n'y a pas d'eau (seulement de l'eau de mer). Douche à l'eau de mer, piscine à l'eau de mer...et puis c'est très sec, pas d'arbres en vue, au bout de 2 jours nous avons de nouveau besoin de verdure, donc nous partons en direction de Nazca et ses fameuses lignes. pour pouvoir rejoindre ensuite Cuzco.

Arequipa

C'est avec beaucoup de difficulté que nous parvenons à rejoindre Arequipa depuis Puno.
Avec le moteur en mode sécurité, nous avons beaucoup de mal à passer les côtes. La moindre montée et nous nous retrouvons à l'arrêt. Après un début difficile, un demi tour en direction du village précédent pour tenter de trouver un mécano et peut être une dépanneuse, nous reprenons la route à 30 km/h, dans le meilleur des cas, car nous n'avons trouvé ni l'un ni l'autre (la seule suggestion qui nous a été faite, lorsque nous avons demandé une dépanneuse, a été: "vous trouverez bien un camion pour vous tirer si vous n'arrivez pas à monter...").
C'est péniblement que nous parcourons les 300 km séparant Puno d'Arequipa avec au milieu un immense plateau à 4500 mètres d'altitude....
A Arequipa, on se pose au camping hôtel La Mercedes situé en centre ville.
Le cadre est sympa avec une bonne pelouse d'herbe pour que les filles jouent.
Nous retrouvons Alain et Liliane ainsi que Damien, Amélie et Adèle avec qui nous passerons de bonnes soirées.

On en profite pour faire voir le moteur au garage Mercedes du coin. Les mécano sont à 3 dessus, font des essais en roulant avec l'ordinateur branché dessus...ils resterons 7 heures dessus, changé le filtre à gasoil, nettoyer le débitmètre, démonter et remonter l'arbre de transmission, ...pour finalement une facture de 134 USD! Ouf on est soulagé on se voyait déjà leur laisser 1000 euros.
Nous en profitons pour visiter Arequipa.
La ville est agréable















Visite du monastère

du marché couvert avec ses curiosités (on n'ose pas acheter de la viande!)

si quelqu'un sait ce que c'est? et ce que l'on en fait....?

et premier repas à 7 soles le menu avec entrée, plat, dessert et boisson (2,12€).

ça c'est l'entrée!!

La journée du 6 mars

Il y a des jours comme ça où l'on devrait rester couché!!
Départ dans la matinée pour le Pérou.
Nous sortons de Copacabana et roulons quelques kilomètres quand tout à coup Stéphane me dit:
"On est en panne, j'arrive plus à avancer!!.
-Comment ça?
-Et bien, j'appuie sur l'accélérateur mais le véhicule n'accélère plus..."

Finalement, en coupant le moteur et en redémarrant, le problème est résolu et nous reprenons notre route.

Passage de la frontière péruvienne. Douanier charmant qui finit par nous demander l'assurance du véhicule. (c'est la première fois sur toutes les frontières déjà passées que l'on nous demande l'assurance du véhicule).
Nous lui expliquons que nous n'en avons pour l'instant pas, car l'assurance prise en Argentine à notre arrivée, couvrait les pays limitrophes seulement et donc pas le Pérou. Donc oui, nous devons prendre une assurance et lui demandons l'endroit où il est possible d'en souscrire une.

"Ah, mais mon bon monsieur, le seul endroit où vous pourrez souscrire une assurance est Puno, la ville qui se trouve à 136km. Mais je ne peux pas vous laissez rentrer au Pérou sans assurance...mais comme c'est vous...on peut peut être s'arranger...un p'tit billet...
-10 dollars?
-...les temps sont durs...
-20 dollars?
-OK pour 20 dollars, mais c'est bien parce que c'est vous....."

Nous voilà donc allégé de 20 dollars, mais nous sommes rentrés au Pérou.
L'objectif est donc de rejoindre Puno pour souscrire cette fameuse assurance.
Entre temps le moteur se met de nouveau en sécurité et nous avons du mal à avancer.

50 km, 100 km, 133 km...nous sommes à l'entrée de la ville et là, barrage de police!!
"Bonjour monsieur, vos papiers, passeport, carte grise et bien sur l'assurance du véhicule!!
-Et bien monsieur l'agent, je n'en ai pour l'instant pas, je suis entré au Pérou il y a maintenant 2h et je dois effectivement en souscrire une là, juste derrière vous...il me restait quelques mètres à faire...
-Ah mais monsieur, ce n'est pas possible, on ne peut pas circuler sans assurance....
-Oui, nous le savons, mais voyez-vous à la frontière, il n'en propose pas et le douanier m'a laissé passer en me disant de me rendre à Puno (nous évitons de lui parler des 20 dollars!!)
-Et bien non, ce n'est pas le faute du douanier, mais bien la votre et l'amende est chère, très chère...450 USD (pour les amendes on parle en dollars et non en Soles -qui est la monnaie du Pérou)
Mais bon, puisque c'est vous, on peut s'arranger...je parle doucement parce que mon chef n'est pas très loin...on peut éviter l'amende si vous me glisser un petit billet dans le livret que je vais vous remettre...
-10 dollars?
-Non l'amende est chère...plutôt 50 dollars...

Comment se faire plumer de 70 dollars en deux leçons?

Je pense que leur petit tour est bien rodé...les étrangers qui arrivent doivent souscrire un assurance qu'ils ne peuvent pas prendre à la frontière et les flics attendent gentiment l'arrivée à Puno pour les plumer.

Bonne journée que celle du 6 mars...le moteur est en rade et nous nous sommes fait avoir en beauté!!

Copacabana

Finalement le temps passe vite et nous passons 11 jours à la Paz.
Nous aurons fait des rencontres, tout d'abord Elisabeth et Kurt et leur gros camion Suisse et Liliane et Alain quant à eux équipés d'un Toyota avec une cellule Azalai. Nous aurons passé avec eux des soirées et repas très sympathiques.
Mais il est temps de partir en direction de Copacabana au bord du lac Titicaca.
La sortie de la Paz est acrobatique...une fois remonté sur le plateau situé à 4000 mètres, nous sommes dans El Alto, le quartier le plus populaire de la Paz: les taxis et colectivos sont partout, déboîtent, s'arrêtent, repartent...n'importe où, les gens traversent les voix en courant, ils vendent du pain au milieu des voix, les femmes tricotent sur le terre plein central....nous sommes tout de même sur une 2 x 3 voix!!! (c'était plutôt stressant, j'ai oublié de prendre des photos!)*

Après 80 km, le trajet devient plus calme, nous retrouvons la campagne.
La route longe le lac et nous retrouvons des habitats typiques et la vie rurale.

Nous avons un bac à passer. Les embarcations sont rustiques!!

L'arrivée sur Copacabana est très belle.

La ville est très tranquille.
Nous bivouaquons le long du lac, un peu en retrait de la ville. Nous sommes tout de même à 3800 mètres d'altitude.

Le lendemain, séance pédalo....le bord du lac est rempli de pédalos à louer.

Ensuite visite de la ville, sa très belle église où chaque fin de semaine des baptêmes de véhicules ont lieu: les voitures sont décorées de fleurs et un prêtre les baptise!!! c'est, paraît-il la meilleure des assurances!!
Les rues sont très agréables avec beaucoup de petits stands de vente (dont les incontournables foetus de lama!!) et son mercado central.

Mais le temps n'est pas terrible, nous avons beaucoup de pluie. Nous devions faire la visite de l'isla del Sol et de la Luna, finalement nous décidons de partir et nous les ferons au mois de mai, en période sèche, lors de notre passage de retour.

Direction le Pérou, nous sommes à quelques kilomètres de la frontière.